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Tags: Animale  

À première vue, l’image semble tirée d’un film : des corbeaux sauvages ramassant des mégots de cigarette dans une ville suédoise. Pourtant, c’est bien une initiative réelle de l’entreprise Corvid Cleaning, qui s’appuie sur l’intelligence des corvidés pour nettoyer les rues. Ce projet, situé à Södertälje (près de Stockholm), pourrait non seulement rendre la ville plus propre, mais aussi réduire significativement les coûts de ramassage des déchets.

🔍 Le concept en détail

L’idée : installer des machines-distributeurs dans lesquelles les corbeaux peuvent déposer des mégots de cigarette. En échange, l’appareil délivre une petite récompense alimentaire.

« They are wild birds taking part on a voluntary basis », explique le fondateur de Corvid Cleaning.

Les corvidés sont sélectionnés pour cette tâche en raison de leurs compétences cognitives remarquables, comparables selon certaines études à celles d’un enfant de sept ans.

💡 Les enjeux et bénéfices

Environnemental : Les mégots constituent une partie majeure des déchets urbains en Suède (plus de 60 % du total selon certains rapports).

Chaque mégot contient des fibres plastiques, du tabac, des produits chimiques — un vrai problème pour l’écologie.

Économique : Le ramassage manuel coûte environ 80 öring (ou plus) par mégot en Suède, tandis que le système avec corbeaux pourrait réduire ce coût à 20 öring environ.

L’entreprise estime à 75 % de réduction de coûts possible pour les municipalités.

Innovation sociale : Une nouvelle forme de partenariat humain-animal : le corbeau coopère spontanément, motivé par une récompense.

Le projet pose par ailleurs une réflexion : nous ne parvenons peut-être pas à apprendre aux humains à ne pas jeter leurs déchets, alors nous faisons appel à d’autres espèces.

⚠️ Questions & défis

Bien que volontaires, ces oiseaux sont-ils correctement protégés ? Le fondateur affirme que oui, mais certains observateurs restent prudents.

Le système peut-il être étendu à grande échelle ? Le succès dépend des financements publics et de la logistique.

Cette solution incite-t-elle les fumeurs à encore plus jeter leurs mégots ?

Enfin, cet exemple ouvre-t-il une voie vers d’autres collaborations entre l’homme et la nature ? 

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