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Le mercredi 7 juillet, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité pour interdire la séparation des frères et sœurs pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance. Désormais, ils resteront ensemble en cas de placement.

 Lorsqu'ils étaient pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, il arrivait régulièrement qu'ils soient séparés les uns des autres. Pour ces enfants qui n'avaient déjà plus aucun repère, il s'agissait d'une souffrance de plus. C'est pour cette raison que les députés ont voté pour que les fratries restent ensemble en cas de placement.

Ce projet de loi a notamment été défendu par Adrien Taquet, secrétaire d'État en charge de l'enfance et des familles, expliquant que lors du placement des enfants, « le principe doit être clairement affirmé d'une interdiction de séparation des fratries. »

Pour pouvoir accueillir les fratries sans les séparer, 600 nouvelles places seront créées. Cependant, ce nouveau dispositif sera compliqué à mettre en place, comme l'explique Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement Jospin, à nos confrères de Ouest France : « Il est très important de respecter ce qui s' est construit dans la vie de ces fratries. Il va falloir surtout s'occuper d'avoir les lieux d'accueil suffisants. Si la loi le permet, ce serait vraiment dommage que ça ne suive pas au niveau de l'accueil concret, fais en sorte qu'il y ait les moyens. »

Par, les enfants ne peuvent plus être ailleurs dans des structures non adaptées, comme c'est le cas des hôtels. Néanmoins, le texte prévoit qu'il sera possible d'avoir recours à un « titre exceptionnel » pour deux mois maximum, avec un encadrement renforcé, pour les situations d'urgence.

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