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La santé pour tous !

Plus d’un ne le savent pas. Certains animaux pleurent leurs congénères morts exactement comme les humains. Plusieurs études réalisées par des chercheurs ont permis de venir à cette conclusion. Tout comme les hommes, certains animaux pleurent aussi leurs proches lorsqu’ils décèdent. Dans un article publié par « National Geographic », l’on découvre que quelques espèces le font.

Les girafes, les chimpanzés tout comme les éléphants sont frappés par le deuil selon plusieurs études. Pour les éléphants par exemple, cela consiste à effectuer des allers retours auprès du corps du congénère décédé. La douleur des animaux s’exprime par une détresse émotionnelle et un trouble de comportement selon les professeurs Mary de Williamsburg en Virginie et Barbara King de l’Université William.

Les baleines sont les espèces chez qui l’on a beaucoup plus reconnu les effets de la tristesse après le décès d’un congénère. En 2016 par exemple, une femelle orque du nom de L72 a été aperçue près de l’île de San Juan en 2016 alors qu’elle portait un nouveau-né sans vie. L72 que suivaient les chercheurs depuis un moment montrait des signes qu’elle a récemment accouché et il pourrait bien s’agir de sa propre progéniture.

« Elle s’efforçait de garder son petit à la surface en permanence et le maintenait en équilibre sur sa tête », explique le co-auteur de l’étude « Robin Baird, du Cascadia Research Collective » à Olympia, dans l’État de Washington.

En dehors des orques, il existe beaucoup d’autres espèces de baleine (comme le grand cachalot, le petit dauphin à long bec, etc) surprises en train de manifester un comportement inhabituel devant un corps inerte.

« Ils souffrent et sont anxieux. Ils ont conscience que quelque chose ne tourne pas rond, » explique Melissa Reggente, co-auteure de l’étude et biologiste à l’Université de Milano-Bicocca en Italie.

Des scientifiques à bord d’un bateau en mer Rouge affirment avoir vu dans l’eau, un grand dauphin dans l’océan indien poussant la dépouille en décomposition d’un dauphin plus petit.

Les chercheurs ont donc tiré le corps sans vie au rivage pour l’enterrer et ont constaté que le dauphin adulte les a suivi jusqu’au rivage effleurant de temps en temps le corps inerte de son congénère. Ce, jusqu’à ce que les eaux ne soient plus assez profondes. L’étude ajoute que le dauphin est resté tout de même proche des côtes jusqu’à l’enlèvement de la dépouille.

« Nous ne connaissons pas exactement le lien qui unissait les deux dauphins, mais il est probable qu’il s’agisse d’une mère et de son petit, ou de parents proches », affirme Melissa Reggente.

« Mais il est évident que nous pouvons également voir la tristesse des animaux dans l’énergie qu’ils dépensent à transporter ou garder hors de l’eau leurs petits sans vie, à toucher leurs corps de façon répétée, à nager en phalange autour de l’individu affecté,» ont conclu les chercheurs.

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