Et si la retraite ne se passait pas dans une maison médicalisée, mais à bord d’un navire de croisière ? Aussi surprenante que cela puisse paraître, c’est la voie choisie par un couple australien, Marty et Jess Ansen. Plutôt que de s’installer dans un Ehpad, ils ont décidé de vivre sur l’eau… et ce mode de vie leur reviendrait même moins cher.
🔺 Le coût des Ehpad en forte hausse
En France comme ailleurs, les frais liés à l’hébergement des seniors explosent. D’après la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), le tarif journalier d’une chambre individuelle en Ehpad a progressé de 4,4 % en 2023, pour atteindre en moyenne plus de 95 € par jour — et bien plus dans certaines villes comme Paris, où cela peut dépasser 150 €.
Malgré les aides partielles de l’État, ces montants pèsent lourd dans le budget des retraités… sans toujours garantir une qualité de vie optimale : personnel surchargé, sentiment d’isolement, perte d’autonomie.
🚢 La mer comme maison : un choix de vie étonnant
Face à cette réalité, Marty et Jess ont opté pour une solution radicalement différente : vivre en croisière toute l’année. Depuis juin 2022, ils enchaînent les voyages à bord de navires de la compagnie Princess Cruises. En seulement deux ans, ils ont déjà embarqué pour 51 croisières consécutives.
Selon eux, ce style de vie est plus abordable qu’un Ehpad et bien plus enrichissant. Tous les services sont inclus : repas, ménage, animations, service de chambre… Sans oublier le plaisir de découvrir chaque semaine de nouveaux horizons.
🧘 Une routine en mer, loin du quotidien classique
Contrairement à l’image que l’on pourrait se faire d’une vie nomade, le couple s’est créé une véritable routine à bord. Tennis de table, soirées animées, balades sur le pont… leur quotidien est rythmé, sécurisé et adapté à leur âge.
Ils soulignent également le confort des cabines, la qualité de l’accueil du personnel, et l’ambiance sereine qui règne à bord. Pas de factures, pas de tâches ménagères, pas de stress : tout est pensé pour leur bien-être.
💡 Une solution marginale… mais inspirante
Ce choix de vie atypique ne conviendra pas à tout le monde. Il suppose une bonne autonomie, l’envie de voyager, et une santé suffisante pour suivre le rythme. Mais il pousse à repenser le modèle traditionnel de la retraite.
Dans un contexte économique tendu, où les coûts de prise en charge augmentent, l’exemple de Marty et Jess pourrait bien faire des émules. Et si, pour certains retraités, la mer devenait le plus doux des refuges ?