Tsante

On cherche toujours quelque chose. Quelque chose de mieux, de parfait, de plus grand ou de plus luxueux. Le meilleur travail, les vêtements les plus à la mode, la plus grande maison ou voiture. Pourtant, nous avons déjà ce qu'il y a de plus précieux. Juste là, autour de cette table pendant le dîner : Notre famille. Nous planifions nos journées du point de vue du "meilleur moment"... Le meilleur moment pour aller au parc, pour appeler cet ami dont nous n'avons pas de nouvelles depuis longtemps, pour prendre soin de nous...

Combien de fois avez-vous entendu cette intrusion sonore au milieu d'un beau rêve, vous tendez la main vers votre téléphone et pour retarder l'inévitable réveil de dix minutes ?

La perfection n'est pas seulement ennuyeuse, elle peut aussi déprimer. En particulier, garder son foyer immaculé, toujours comme si l'on devait subir une inspection militaire à tout moment, témoigne d'un état obsessionnel, d'une dépendance qui engendre la tristesse. C'est ce qu'affirme Sergio Cortella, éducateur, psychologue et écrivain, en soulignant que dans la société actuelle, la culture de l'image est en réalité une source d'insécurité et de malheur constants.

L'épuisement émotionnel est un état qui s'atteint en raison d'une surcharge d'effort. Il n'apparaît pas du jour au lendemain. Il s'agit d'un processus qui s'incube lentement, jusqu'à parvenir à un point où la personne s'effondre.