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La santé pour tous !

Il est parfois tentant, en tant que parent, de vouloir que notre enfant goûte "au moins une bouchée" ou termine son assiette. Pourtant, forcer un enfant à manger ou à goûter peut avoir des conséquences négatives sur sa relation à la nourriture… et sur sa confiance en lui.

Forcer à manger : une fausse bonne idée

Quand on insiste, menace ou culpabilise un enfant pour qu’il mange, cela envoie un message confus :

“Tes signaux de faim ou de dégoût ne sont pas valables.”
Petit à petit, l’enfant perd la capacité d’écouter ses sensations internes, ce qui peut mener à des troubles alimentaires ou à une relation émotionnelle déséquilibrée avec la nourriture (compulsion, rejet, dépendance…).

Il a le droit de ne pas aimer (même les haricots verts)

Comme les adultes, les enfants ont des goûts. Ce qu’ils refusent aujourd’hui peut être accepté dans quelques mois — à condition de ne pas en faire un combat. Le goût évolue naturellement, surtout entre 2 et 6 ans.

Manger, c’est aussi une histoire d’autonomie

Respecter les signaux de faim d’un enfant, c’est lui dire : “Je te fais confiance. Tu es capable de savoir ce dont ton corps a besoin.”
Ce message renforce sa confiance en lui, tout en posant des bases solides pour une alimentation intuitive plus tard.

Ce que vous pouvez faire à la place

Proposer sans imposer. L’enfant a le droit de dire non. On lui propose régulièrement, sans pression.

Créer un environnement positif. Des repas sans chantage, ni récompense liée à la nourriture.

Donner l’exemple. Manger varié soi-même, avec plaisir, sans commenter constamment ce que l’enfant mange.

Impliquer l’enfant. Laisser l’enfant participer à la préparation des repas peut éveiller sa curiosité.

 

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