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Longtemps considéré comme une simple variante du TDAH inattentif, le syndrome de désengagement cognitif (SDC), appelé en anglais Cognitive Disengagement Syndrome (CDS), attire aujourd’hui l’attention croissante des chercheurs en psychologie et en neurosciences.

De plus en plus d’études suggèrent qu’il s’agit d’un syndrome distinct, aux mécanismes et aux conséquences spécifiques.

Un syndrome encore méconnu, souvent mal diagnostiqué

Les personnes atteintes de SDC sont fréquemment décrites comme : « dans la lune », lentes à réagir, peu réactives à leur environnement

Résultat : beaucoup reçoivent un diagnostic de TDAH, de dépression ou d’anxiété, alors que leurs difficultés relèvent d’un autre fonctionnement cognitif.
Or, les traitements classiques du TDAH (notamment les psychostimulants) se révèlent moins efficaces dans le SDC, ce qui renforce l’inquiétude des chercheurs.

Pourquoi les chercheurs s’inquiètent-ils ?

Les études récentes montrent que le syndrome de désengagement cognitif est :

  • stable dans le temps (ce n’est pas une simple phase)
  • associé à une souffrance scolaire, professionnelle et sociale
  • lié à un risque accru d’isolement et de symptômes dépressifs

Sa prévalence pourrait atteindre 5 à 7 % de la population, souvent sans diagnostic précis.

 Les 4 symptômes clés à surveiller

1️⃣ Rêverie mentale persistante

La personne semble souvent « ailleurs », même au repos.
Il ne s’agit pas d’une distraction active, mais d’un décrochage mental passif, difficile à contrôler.

2️⃣ Lenteur cognitive marquée

  • temps de réponse long
  • difficulté à traiter rapidement l’information
  • sensation de « brouillard mental »

Ce symptôme est central et distingue fortement le SDC du TDAH.

 3️⃣ Faible énergie mentale

Contrairement à l’hyperactivité du TDAH :

  • peu d’initiative
  • fatigue cognitive rapide
  • difficulté à se mobiliser, même pour des tâches simples

4️⃣ Retrait social discret mais durable

Les personnes atteintes ne sont pas forcément anxieuses socialement, mais :

  • participent peu
  • parlent peu spontanément
  • évitent les situations demandant un effort cognitif soutenu

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