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La santé pour tous !

En 2010, l’Université de la Caroline du Nord a publié les résultats d’une enquête réalisée à propos des châtiments corporels :

 80% des enfants en âge préscolaire ont déjà reçu une fessée, et près de 50% des enfants âgés entre 8 et 9 ans ont été frappés avec une palette ou un autre objet. De plus, un autre sondage publié par la chaîne NBC News a montré que 81% des Américains pensent qu’il convient aux parents d’avoir parfois recours à la fessée pour éduquer leurs enfants.

D’ailleurs, dans ce pays, les tentatives pour interdire cette pratique ont toutes échoué, contrairement à plusieurs pays, dont 27 en Europe, où les châtiments corporels sont devenus contraires à la loi, depuis bien des années. Cette cohorte de pays, dont la Suède, la Finlande et la Norvège, a été récemment rejointe par la France, où 50% des parents commencent à frapper leurs  enfants avant l’âge de 2 ans, et 85% avant 5 ans.

Une décision très sage, puisque selon les données de l’INSERM, 730 enfants perdent la vie, chaque année en France, suite à des actes de maltraitance, contrairement à 3 en Suède où l’interdiction des châtiments corporels est entrée en vigueur depuis 1979.

Pour conclure, même si une petite claque de temps en temps vous semble inoffensive voire bénéfique pour recadrer votre enfant, vous ne pourrez jamais savoir jusqu’à quel point elle risque de le perturber et lui donner le sentiment d’être rejeté ou détesté par ses parents.

De plus, une claque donnée à un moment de colère pourrait être plus violente que vous ne l’aurez voulu et sera donc plus douloureuse, aussi bien physiquement que moralement. Les parents doivent donc adopter des méthodes de communication plus efficaces et apprendre à imposer leur autorité sans recourir à la punition physique.

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