De manière empirique, la psychogénéalogie a mis en lumière des liens existant entre certaines émotions et certains événements familiaux, qui se répètent ou dont les effets se transmettent de génération en génération.
C’est ce qui façonne les typologies familiales : familles de colériques, d’anxieux, de dépressifs, d’insatisfaits, de victimes...
La tristesse : est très souvent le fruit de deuils non terminés ou de séparations douloureuses vécues dans l’enfance.
La peur : résulte d’épisodes « historiques » traumatisants (guerre, immigration, déportation) et d’événements « privés » graves (série de décès par accident ou maladie).
La colère : peut être liée à des phénomènes d’injustice (sociale ou intrafamiliale) et à de mauvais traitements (maltraitance physique ou psychologique, comme la négligence, le mépris, le manque de reconnaissance, l’hyperexigence...).
La honte : fait suite aux actes condamnés par la morale de la famille (enfant né sous X, adultère, libertinage, mésalliance sociale), par la loi (tous les actes criminels) ou par l’histoire (collaboration).
La culpabilité : découle du sentiment d’être la cause d’un événement non désiré, malheureux ou dramatique (un mariage déclenché par une grossesse, un décès après une rupture, une bonne intention qui tourne mal...).