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Tags: Enfant  

On le dit et on le répète, le schéma familial dans lequel on grandit a un impact direct sur notre personnalité et notre développement. D'après une étude scientifique, l'absence de frères et sœurs aurait même des conséquences directes sur notre cerveau !

 Les enfants uniques se demandent toujours ce que cela aurait été de grandir avec des frères et sœurs. L'inverse est également vrai. Ce qui est certain, c'est que cette enfance en solo a des conséquences !

Le cerveau des enfants uniques a une structure différente : Des chercheurs chinois de l'Université de Chongqing ont mené une étude. Cette dernière, publiée dans le magazine scientifique Brain, Imaging and Behaviour présente les différences structurelles qu'il existe dans le cerveau des enfants uniques.

En raison d'une politique gouvernementale de l'enfant unique menée pendant plus de 40 ans dans le pays, la Chine connaît l'un des taux les plus élevés au monde d'enfants uniques. Les chercheurs se sont intéressés à 250 enfants : 125 enfants uniques, et 125 grandissant avec des frères et sœurs. Ils ont réalisé des scanners de leur cerveau et se sont rendu compte que le cerveau se développait différemment selon la présence ou l'absence de fratrie.

Les enfants uniques plus intelligents mais moins sociables : Les chercheurs ont fait passer en parallèle des tests de personnalité aux enfants et le résultat est concluant. La conclusion pour les scientifiques est donc que les enfants qui ont grandi sans frères et sœurs sont globalement plus intelligents et plus créatif. Les enfants uniques jouent tous seuls, travaillent tous seuls. Pour cette même raison, l'aîné serait le plus intelligent de sa fratrie.

Les zones du cerveau les plus actives chez les enfants uniques sont celles de l'imagination et de la réflexion, mais à l'inverse, certaines zones de leur cerveau sont moins développées que chez les enfants issus de fratries. La solitude et l'attention exclusive qu'ils reçoivent de leurs parents et de leur entourage rendent les enfants uniques moins sociables, plus égoïstes, et parfois même désagréables.

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