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La santé pour tous !

Selon une étude française, on estime que 3,5 à 5,6 % des écoliers souffrent d’hyperactivité. Ils présentent trois symptômes associés : l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité.

 Un spécialiste est la seule personne qui peut faire un bon diagnostic en éliminant les autres causes comme les problèmes psychiques passagers et les maladies chroniques ou neuropédiatriques. Ensuite, le malade est confié à une équipe pluridisciplinaire composée d’orthophonistes, de psychologues et de psychomotriciens qui évalueront l’intensité du trouble et décideront de la stratégie à adopter. 

Quelles sont les conséquences de l’hyperactivité chez les enfants : Résultats scolaires décevants, échec aux examens. Des conflits avec leurs amis et leur famille. L’isolation

Quels sont les meilleurs centres spécialisés pour ces enfants : Des services ont été mis en place dans plusieurs hôpitaux en France.
A Paris, l’hôpital Robert-Debré. Mais aussi, en province dans plusieurs Centres Hospitaliers Universitaires dont ceux de Bordeaux, Montpellier ou encore Lyon.

Quelles les principales erreurs de la prise en charge : On a longtemps considéré comme facteur essentiel le symptôme d’hyperactivité, alors qu’elle est une conséquence de l’inattention qui entraîne aussi l’impulsivité. On a voulu d’abord traiter l’agitation, et on l’a fait avec des neuroleptiques, ce qui a accentué l’état de santé des malades en les rendant dépressifs et anxieux. Ensuite, on a persévéré dans l’erreur en leur prescrivant des anxiolytiques et des antidépresseurs.

Résultat : Ces enfants ont longtemps été dans l’errance thérapeutique, ce qui a induit un sentiment de culpabilité chez leurs parents.

En consultation, on reçoit des adultes qui souffrent depuis leur jeune âge. Certains sont dans le désarroi, et ayant parfois sombré dans la toxicomanie ou l’alcoolisme.

Quelle stratégie à adopter : Expliquer aux parents qu’on peut désormais guérir l’hyperactivité. Traiter l’hyperactivité avec des stimulants du système nerveux central et d’autres de l’éveil. Ces médicaments restaurent la faculté de porter une attention appropriée et permettent de se concentrer.

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