Tsante

La santé pour tous !

Tags: Parents  

Le cauchemar de tous les parents. Zoom sur la lachanophobie, cette peur qui peut toucher aussi bien les enfants que les adultes.

Au rayon des phobies, celle-ci peut être particulièrement angoissante pour les parents qui ne la comprennent pas toujours, et difficile à vivre pour les adultes qui la subissent.

La lachanophobie désigne la peur intense des légumes. Le mot provient du mot grec « lachanon » qui signifie légumes et de « phobos » qui signifie peur ou aversion.

Il ne s'agit pas d'un simple rejet ou dégoût des légumes, mais bien d'une véritable phobie qui peut sérieusement nuire au bien-être physique et mental de ceux qui la subissent.

Les symptômes de la lachanophobie

La lachanophobie est la peur irrationnelle des légumes. Bien que rare, elle peut provoquer des symptômes similaires à ceux d’autres phobies spécifiques. En bref, les symptômes peuvent inclure :

- Anxiété intense à la vue, l’odeur ou la pensée des légumes

- Nausées ou vomissements en présence de légumes

- Palpitations, tremblements, ou sueurs froides

- Évitement des situations où des légumes pourraient être présents (repas, supermarché, etc.)

D'où vient cette phobie des légumes ?

 La lachanophobie (peur des légumes) peut avoir plusieurs origines :

- Traumatisme dans l’enfance : forcer un enfant à manger des légumes malgré son refus peut créer une aversion durable.

- Expérience désagréable : étouffement, nausée ou malaise après avoir mangé un légume.

- Apprentissage par imitation : voir un proche avoir une forte réaction négative aux légumes.

- Problèmes sensoriels : texture, goût ou odeur des légumes perçus comme répugnants.

- Troubles associés : elle peut aussi être liée à d’autres troubles comme l’anxiété ou le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).

Comment guérir de sa lachanophobie ?

 Pour guérir de la lachanophobie, plusieurs approches peuvent aider :

- Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : pour identifier et modifier les pensées irrationnelles liées aux légumes.

- Exposition progressive : s’habituer petit à petit aux légumes (les voir, les toucher, les goûter).

- Relaxation et gestion du stress : techniques comme la respiration profonde ou la méditation.

- Soutien psychologique : parler avec un professionnel ou un groupe de soutien.

- Hypnose ou EMDR : utiles dans certains cas pour traiter les phobies enracinées.

Scroll to top