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« La plupart des douleurs humaines sont inutiles. Elles naissent tant que l’esprit incontrôlé gouverne notre vie. » ~ Eckhart Tolle

 

La peur, une illusion de l’esprit : Pendant des années, la peur a dirigé ma vie. Elle me paralysait, m’empêchait de prendre des décisions et me retenait loin de mes rêves. Ce n’est qu’avec la pratique de la pleine conscience que j’ai compris : la peur n’est pas toujours réelle, elle est souvent créée par nos pensées et nos scénarios intérieurs.

Faire face à la peur : Affronter la peur ne signifie pas faire des exploits insensés ou se jeter dans le vide. Cela veut simplement dire s’asseoir, observer ses émotions et les accueillir. En méditation, j’ai appris à regarder la peur surgir sans lui donner le pouvoir d’écrire toute une histoire dans ma tête. J’ai ressenti ses effets dans mon corps, puis j’ai choisi de rester présent au lieu de fuir.

Quand la peur prend le contrôle

Nos comportements compulsifs sont souvent nourris par la peur :

  • Les achats compulsifs : croire qu’un objet, des vêtements ou des chaussures peuvent combler un vide intérieur.
  • La nourriture refuge : chercher dans un pot de glace un réconfort que notre esprit nous refuse.
  • La télévision ou les réseaux sociaux : se plonger dans l’écran pour éviter de faire face à notre malaise.

Ces stratégies soulagent sur l’instant, mais laissent la peur intacte en arrière-plan.

Le déclic : observer son esprit

Un simple détail – comme se comparer à quelqu’un d’autre – peut déclencher ce cycle sans fin. Mais la clé est là : comprendre que la peur vient d’histoires que nous créons nous-mêmes.

La méditation et la pleine conscience m’ont appris que je pouvais choisir :

  • Accepter ma responsabilité → reconnaître que mes pensées influencent mes émotions.
  • Respirer et m’ancrer → revenir à l’instant présent avec de simples respirations conscientes.
  • Observer et laisser passer → voir la pensée arriver, l’accueillir, puis la laisser s’éloigner.

Le progrès avant la perfection : Bien sûr, cela demande de la patience. On se perdra encore dans ses pensées, on cédera parfois aux vieilles habitudes. Mais chaque prise de conscience est déjà une victoire. Avec la pratique, la peur perd de son emprise. Elle ne disparaît pas totalement, mais elle cesse de contrôler nos choix.

Les véritables bénéfices : Apprendre à stopper ces histoires intérieures ne nous rend pas surhumains, mais plus libres. Moins prisonniers de nos comparaisons, de nos compulsions ou de notre anxiété, nous reprenons peu à peu le contrôle de notre vie. Alors oui, ce travail est parfois inconfortable. Mais c’est une douleur utile : celle qui mène vers plus de paix intérieure et de clarté.

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