Croiser les jambes lorsqu’on parle est un geste courant, souvent inconscient, qui peut révéler différents états psychologiques.
1- Une forme d’auto-protection légère
En psychologie, croiser les jambes (surtout associé à un croisement des bras ou un recul du buste) peut signaler :
- une retrait léger,
- un désaccord intérieur,
- la volonté de créer une frontière corporelle.
Cela peut arriver dans une discussion où l’on :
- n’est pas totalement convaincu
- est incertain
- hésite à se livrer
Le corps se replie un peu, comme pour réduire la surface "exposée".
2- Un signe de rapport à l’autre
Selon la position des jambes, il peut y avoir un aspect relationnel :
- Jambes orientées vers l’interlocuteur → geste d’ouverture, intérêt, volonté de connexion.
- Jambes orientées à l’opposé → distance, évitement ou désintérêt.
Ce n’est pas une règle universelle, mais c’est une tendance observée.
3- Un indicateur de dominance/subordination
Certaines recherches en psychologie sociale suggèrent que :
- les positions ouvertes indiquent souvent plus d’assurance ;
- les positions fermées (comme croiser jambes et bras) peuvent refléter une certaine retenue ou prudence.
Croiser les jambes peut donc parfois être associé à une attitude moins dominatrice, mais attention : ce n’est pas une preuve d’insécurité.
4- Un signe de séduction, dans certains contextes
Dans une interaction de séduction, croiser les jambes peut :
- mettre en valeur les jambes
- montrer une forme d’auto-présentation
- signaler un désir d’attention subtile
Mais là encore, le contexte est essentiel : ce n’est pas automatiquement un geste de séduction.