Les réponses avec Roland Gori, psychanalyste, et avec Béatrice Copper-Royer, psychologue :
"Je crois que c'est une position féminine. Mais la féminité, ce n'est pas le monopole des femmes. Il y a aussi du féminin dans l'homme. Roland Barthes disait qu'"être amoureux, c'est finalement être dans l'attente". Je pense que les femmes ont une plus grande proximité à accueillir la vulnérabilité, le manque, la perte…"
"Si on regarde les crimes passionnels, ils sont souvent commis par des hommes et ces hommes sont souvent habités par une jalousie féroce, pathologique… et la jalousie pathologique peut aboutir au crime passionnel. Et ce sont plus souvent les hommes qui sont concernés."
"Il est difficile de ne pas différencier les états. Les érotomaniaques sont par exemple souvent des femmes."
