L'AVC touche, chaque année, 500 à 1000 enfants en France, essentiellement vers 2-3 ans et vers 10-11 ans. Il peut également se produire, dans le cas d’un AVC « périnatal », avant la naissance ou chez le nouveau-né.
Repéré à temps, l'accident vasculaire cérébral peut être pris en charge efficacement. Pourtant, une méconnaissance des symptômes entraîne souvent un délai trop long - supérieur à 24 heures - dans son diagnostic.
L’AVC provoque une perturbation du flux sanguin, donc des apports en oxygène au niveau du cerveau. Il peut être lié à l’obstruction d’un vaisseau (AVC ischémique) ou à la rupture de ce vaisseau (AVC hémorragique). Le risque de séquelles - touchant 70% des enfants qui en sont victimes - étant directement lié au temps durant lequel les neurones sont privés d’oxygène, il est primordial d’en repérer les signes le plus rapidement possible.
Il est également à noter que le cerveau d’un enfant étant en cours de maturation, certains symptômes peuvent apparaître des années plus tard.
Voici les symptômes qui doivent vous alerter :
- Perte soudaine de l’équilibre
- Mal de tête intense
- Problème de vision (même temporaire)
- Engourdissement du visage (la lèvre tombe d’un côté ou l’enfant ne peut pas sourire)
- Trouble de la parole
- Impossibilité de lever le bras ou la jambe