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Une nouvelle étude tire la sonnette d'alarme : en l'absence de réduction drastique des émissions de CO2, jusqu'à 75 % des habitants de la planète pourraient être victimes de vagues de chaleur meurtrières à l'horizon 2100. Selon une nouvelle étude, 30 % de la population mondiale est à l'heure actuelle exposée à des vagues de chaleur potentiellement meurtrières 20 jours par an voire plus. À la manière d'un feu de forêt qui gagne du terrain, le changement climatique favorise la propagation de cette chaleur intense.

 En l'absence d'importantes réductions des émissions de gaz à effet de serre, tels que le CO2, jusqu'à trois personnes sur quatre courront le risque de mourir de chaud à l'horizon 2100. Cependant, d'après l'analyse publiée ce lundi dans Nature Climate Change, une personne sur deux est susceptible d'être exposée à des vagues de chaleur meurtrières pendant au moins 20 jours par an à la fin du siècle, même si des réductions adviennent.

« Les vagues de chaleur meurtrières sont un phénomène très fréquent. Le fait que notre société ne s'inquiète pas davantage des dangers que cela implique m'échappe », déclare Camilo Mora, professeur à l'université de Hawaï à Manoa et principal auteur de l'étude. « La canicule qui a frappé l'Europe en 2003 a causé la mort d'environ 70 000 personnes, soit plus de 20 fois le nombre de personnes tuées dans les attentats du 11 septembre. »

Les canicules dangereuses sont bien plus fréquentes qu'on ne le pense et tuent à travers plus de 60 régions du globe chaque année. Parmi elles, on pense notamment à la canicule de Moscou en 2010 qui a causé la mort d'au moins 10 000 personnes et celle de Chicago en 1995, au cours de laquelle 700 personnes sont décédées du fait des températures élevées. Les vagues de chaleur ont fait d'autres victimes plus récemment. Au cours des deux dernières semaines, des dizaines de personnes ont succombé à la canicule actuelle qui sévit en Inde et au Pakistan, avec des températures atteignant un record de 53,5°C. Aux États-Unis, d'autres décès liés à la chaleur ont d'ores et déjà été constatés cet été.

Source : Nationalgeographic

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