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La santé pour tous !

D'ici à 2030, une réduction de 15% des déchets ménagers par habitant devra être opérée pour respecter les objectifs de la loi.

Dans la métropole rennaise en ce moment, on commence déjà à s'y mettre : changement de poubelle pour tout le monde ! Les bacs à ordures ménagères passent du vert au noir et cachent surtout un petit détail en plus. Ces derniers sont désormais assortis d'une puce, un bout de plastique que certains habitants n'avaient même pas remarqué.

Le but de cette opération ? Collecter des données sur vos déchets. Le camion à ordures lève la poubelle, la bascule pour en vider le contenu dans sa benne et la repose au sol.

Au passage, la puce, avec les coordonnées du foyer concerné, est lue deux fois - à la montée quand la poubelle est pleine, et à la descente, quand elle est vidée - ce qui permet à un ordinateur embarqué de calculer le poids des déchets ainsi collectés. Aucune information n'est stockée dans la puce, l'analyse est faite directement depuis le camion. 

La question de la tarification, en ligne de mire

Ce système, dit de "pesée embarquée" incite les ménages à trier leurs déchets et à les recycler et à diminuer le volume des déchets "résiduels", ceux qui finissent dans la benne à ordures. D'ici à deux ans, quand toutes les poubelles seront pucées, la métropole compte donc sensibiliser les habitants de Rennes. 

Mais impossible à court terme que ces données soient utilisées pour gonfler la facture de ceux qui jettent le plus. "C'est déjà très ambitieux à l'échelle d'une métropole", constate dans le reportage en tête d'article Laurent Hamon, vice-président de Rennes Métropole en charge des déchets et l'économie circulaire. "La tarification incitative, nous y réfléchissons, mais telle qu'elle est faite aujourd'hui en France, elle est surtout faite pour les zones rurales", poursuit-il. 

 

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