La mort n'est jamais facile à accepter. Le voyage de chaque personne est unique tout comme le processus de guérison de chaque survivant. Que vous soyez un soignant qui s'occupe d'un être mourant ou d'une personne qui sait que son heure est arrivée en raison d'une maladie ou de l’âge, savoir à quoi s’attendre le moment venu vous aidera à être mieux préparé et à vivre sereinement cet événement bouleversant.
Voici donc les 10 signes qui annoncent une mort proche, ainsi que les meilleurs moyens pour aider la personne mourante. 10 signes d’une mort proche et les meilleurs moyens pour aider la personne mourante :
Dormir plus : Plusieurs mois avant la fin de sa vie, un mourant peut commencer à dormir plus que d’habitude. À l’approche de la mort, le métabolisme du corps baisse, ce qui provoque une baisse considérable de l’approvisionnement naturel en énergie, favorisant ainsi un état de fatigue et d’épuisement constant.
Que faire ? Laissez le mourant dormir et aidez-le à trouver des endroits confortables pour se reposer. Encouragez-le à sortir du lit afin qu’il ne développe pas de lésions.
Manger et boire moins : Les besoins en énergie diminuent avec l’âge. Puisque les personnes en fin de vie n’ont plus besoin d’autant d’énergie pour mener à bien leurs tâches quotidiennes, la nourriture semble donc pas nécessaire. D’ailleurs, quelques jours avant la mort, votre proche peut carrément cesser de manger ou de boire.
Que faire ? : Laissez-le manger quand il a faim et veillez à l’hydrater régulièrement. Donnez-lui à boire ou à sucer un cube de glace, ou au moins, humidifiez sa bouche avec un tissu propre trempé dans de l’eau fraîche
Modification des signes vitaux : La tension artérielle baisse à l’approche de la mort. Les changements de respiration deviennent plus évidents, et les battements cardiaques deviennent irréguliers et difficiles à détecter. Les reins cesseront de travailler aussi et la couleur des urines ira plus vers le marron ou la couleur de la rouille.
Que faire ? : Ces changements ne sont pas douloureux, donc il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit pour les alléger.
Changement au niveau des selles : Comme votre proche mange moins de nourriture et boit moins de liquides, ses mouvements intestinaux peuvent devenir plus lents et irréguliers. De même, l’urination peut devenir peu fréquente et changer de couleur. De plus, quand il arrêtera complètement de se nourrir, le besoin d’aller aux toilettes ne se fera plus sentir.
Que faire ? : Les changements dans la couleur des urines reflètent la fonction rénale qui ralentit. En soins palliatifs, les soignants utilisent un cathéter pour drainer l’urine de la vessie.
Chute de la température corporelle : La circulation sanguine baisse vers vos organes vitaux pendant les derniers jours. Cela signifie que la circulation sanguine dans des endroits comme les mains, les pieds et les jambes est considérablement réduite. Cela peut rendre les membres concernés froids au toucher et donner à la peau une couleur bleuâtre.
Que faire ? : Même si la peau ou les membres peuvent vous sembler froids, votre proche peut ne pas avoir froid. Si c’est le cas, un vêtement un peu épais ou une couverture peut le garder au chaud.
Affaiblissement des muscles : Pendant les derniers jours, les muscles peuvent devenir très faibles. Des tâches simples, comme soulever un verre d’eau ou se retourner dans le lit, peuvent devenir très difficiles à réaliser.
Que faire ? : Faites en sorte que votre proche soit installé le plus confortablement possible. S’il a besoin de boire un verre d’eau, placez ce dernier près de sa bouche et insérez-y une paille afin qu’il puisse boire sans trop fournir d’efforts.
Problèmes respiratoires : C’est un signe alarmant pour beaucoup de gens. Ces fluctuations de la respiration peuvent inclure des changements dans la respiration, des inspirations soudaines ou de longs arrêts entre les différentes inspirations.
Que faire ? : Certains médicaments contre la douleur peuvent faciliter la respiration, n’hésitez donc pas à en discuter avec les médecins de votre proche.
Confusion croissante : Le cerveau reste très actif pendant la phase de disparition. Cependant, il n’est pas rare pour une personne mourante d’avoir des moments de confusion ou d’incohérence.
Que faire ? Restez calme et parlez calmement. Rassurez votre proche que vous êtes là pour prendre soin de lui.
Douleur : L’intensité de la douleur augmentera vraisemblablement lorsque la personne sera plus proche de la mort. Il n’est pas rare qu’une personne montre des signes visibles de souffrance, comme des grimaces, des grognements, ou des gémissements.
Que faire ? La plupart des douleurs peuvent être traitées, mais dans certains cas, elles peuvent nécessiter une hospitalisation.
Hallucinations : Vous avez peut-être entendu dire que des personnes agonisantes voient des proches décédés pendant leurs derniers jours. Les hallucinations et les visions d’autres lieux ou personnes ne sont pas rares non plus.
Que faire ? : Bien que cela soit bouleversant, n’essayez pas de corriger votre proche. Posez-lui des questions et aidez-le à comprendre ce qu’il voit.
