Les constructeurs automobiles allemands ont fait face à une vague d’indignation ce lundi après les révélations faisant état du financement de tests pendant lesquels des singes ont été forcés de respirer les vapeurs de diesel toxiques.
Selon l’article du New York Times, Volkswagen, Daimler et BMW ont financé des tests en 2014 via un organisme appelé EUGT. Pour ces tests, 10 singes ont été enfermés dans des conteneurs hermétiques, puis distraits par la diffusion de dessins animés alors qu’ils respiraient des gaz d’échappement émanant d’une Volkswagen Coccinelle diesel. Les tests visaient à réfuter les allégations selon lesquelles les émissions de diesel, liées à l’asthme, aux maladies pulmonaires et aux crises cardiaques, étaient nocives pour la santé. Pourtant, le New York Times rapporte que, la voiture soumise au test avait été modifiée afin de masquer leur niveau réel de pollution.
Sous le feu des critiques, le constructeur allemand a réagi via un communiqué, dans lequel il reconnaît son implication et présente ses excuses. Volkswagen déclare : «Nous estimons que cette méthode scientifique était une erreur et nous présentons nos excuses pour celle-ci». Pour sa part, l’association « Pour une éthique dans le traitement des animaux » (PETA), a exprimé son désarroi en mettant l’accent sur abus des humains à l’égard des animaux, comme les singes.
Elle a déclaré le message suivant : Bien qu’il soit bien connu que les primates non humains sont des êtres sensibles, intelligents qui partagent de nombreuses caractéristiques biologiques et psychologiques importantes avec les humains, ces attributs, malheureusement, font d’eux des cibles privilégiées pour les expérimentateurs qui les traitent comme des pièces d’équipement de laboratoire.